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Radins à bord

Vicente Padilla

Vicente Padilla

AERTEC / CEO & Founder

 

Au supermarché près de chez moi, les sacs ne sont plus gratuits. Il faut débourser 5 centimes pour en avoir un de bonne qualité. Bien sûr, les clients apportent leurs propres sacs pour économiser cette modique somme. Évidement, comme on n’achète jamais qu’un seul article, les gens qui oublient toujours leurs sacs – comme moi – ont développé des excellentes compétences de jongleur.

Les gens sont prêts à tout supporter pourvu qu’ils économisent de l’argent.

Et les courses deviennent une véritable corvée. Alors pourquoi ne pas payer ces 5 centimes ?

Les gens sont prêts à tout supporter pourvu qu’ils économisent de l’argent. Autrement dit, nous sommes prêts à nous passer de confort et de dignité à condition de payer moins. Michael O’Leary, le chef visionnaire de Ryanair, est arrivé à cette conclusion il y a longtemps.

O’Leary fait payer ses clients pour enregistrer les bagages. À nous de réfléchir sur la façon d’emporter un seul bagage de main. Il nous convaincu de prendre un horrible vol à 5h15 du matin même si le vol arrive à destination avant même le chant du coq. Il nous oblige à imprimer nos cartes d’embarquement et tant pis pour vous si vous ne disposez pas d’une imprimante. Finalement, il nous entasse comme du bétail bien avant que notre avion arrive à la porte d’embarquement. Il faut ensuite attendre là, comme des animaux qui vont à l’abattoir.

Une fois à bord, c’est même impossible d’échapper au cirque des cartes à gratter.

Puis-je me fâcher et me plaindre ? Râler ne sert à rien. J’ai eu pour mon argent. Et je le sais. Comment pourrais-je me plaindre ? J’ai acheté le billet car… il était moins cher.

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